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comédie musicale | Comédie où l'intrigue, peu resserrée, sert de prétexte à une suite de chansons et de danses |
praticable | Plate-forme généralement amovible, utilisée sur scène pour former des tréteaux, ou dans un espace vide pour monter une scène ou une estrade |
panoramique | La caméra est fixée sur un axe qui ne bouge pas |
proxémique | Discipline étudiant le mode de structuration de l'espace humain : type d'espaces, distances observées entre les personnages, organisation de l'habitat |
texte scénique | Produit de la mise en scène, qu'elle ait été produite ou non à partir d'un texte dramatique |
théâtre dans le théâtre | Voir Mise en abyme. |
comparaison | mise en éviden de de la similitude entre deux réalités : à la différence de la métaphore, la comparaison n'identifie pas le comparé au comparant, elle souligne juste la ressemble de l'un par rapport à l'autre : " Elle est belle comme une statue antique" ( le comparant : la statue sert à évoquer la femme : "elle" ) |
plan de feu | Herse supportant l'éclairage de chaque panneau (ou plan) latéral. |
plan d'éclairage | Design selon lequel l'éclairage est programmé. |
baladin | Amuseur public (cirque, foire, rue...); applicable surtout à celui qui venait baller (danser) |
casting | Distribution des rôles d'un film à des acteurs. |
pluridisciplinaire | Juxtaposition de disciplines plus ou moins voisines dans des domaines de la connaissance (ex |
mise en espace | Activité consistant à présenter un texte dramatique avec quelques déplacements et référents, dans le cadre d’une lecture publique |
ellipse | Figure de rhétorique : effet narratif qui consiste à ne pas décrire ou montrer un moment de l'action |
thèse | Pièce qui illustre une proposition ou théorie particulière que l'auteur propose au public (ex |
phylactère | 1 |
idéologème | Maxime qui est sous-jacente à un énoncé et dont le sujet circonscrit un champ de pertinence particulier |
mode ou style indirect | Discours rapporté avec un terme de liaison après un verbe de parole, et pouvant comporter des transpositions de temps, de personne et de déictiques |
argument | Résumé de l'histoire que la pièce met en scène |
script | Assistante ou secrétaire du réalisateur chargée en particulier de veiller à la continuité du film et d'éviter les faux raccords. |
cut | Montage « cut » ou coupe franche : passage net, instantané, d'un plan au suivant, sans effet de liaison entre les deux plans. |
voix off | Voix dont la source n'est pas représentée à l'image. |
épique | Se dit d'une fable dont le topos, tiré de la vie des hommes, est agrandi et traité de façon telle, notamment par des ajustements idéologiques, qu'il soit presque impossible pour le spectateur de s'identifier au héros ou à la situation |
espace dramatique | Construction imaginaire, par le lecteur et même le spectateur, de la structure spatiale du drame. |
exposition | Informations fournies dès les premières scènes pour permettre que la situation soit évaluée et l'action comprise. |
genre | Catégorie de films obéissant à des lois, à des conventions, à des codes précis |
box office | Sens premier : espace dans le hall de cinéma où sont comptabilisées les entrées.. |
coupe | Rupture dans la continuité du film, marquant un changement de plan. |
rhétorique | Nom : traité, voire théorie de la composition et de l’expression efficaces |
souffleur | Membre de l'équipe de production chargé d'aider les comédiens à se souvenir de leurs répliques |
abonnements | Achat à l’avance d’une place à tarif réduit pour plusieurs spectacles parmi ceux proposés au cours la saison d’un théâtre. |
jubé | Galerie, tribune, dans le vocabulaire des églises chrétiennes |
table | Désigne les premières familiarisations en groupe avec le texte. |
dégagement | Espace disponible, en dehors de l'aire de jeu, pour les entrées et sorties de personnages et les changements de décor et d'accessoires |
parade | Forme d'intervention théâtrale qui se fait à la porte des salles de spectacle ou en se dirigeant vers elles, pour attirer le public (ex |
mise en scène | Ensemble des moyens d'interprétation scénique (scénographie, musique, jeu...); activité qui consiste à agencer ces moyens |
type | Personnage représentant de façon exemplaire les traits d'un caractère (comme |
figure | Représentation par le langage (vocabulaire ou style) |
hors-champ | Espace invisible situé dans le prolongement de l'espace du champ : on dit aussi espace off. |
intertitre | Utilisé surtout dans le cinéma muet |
parataxe | Juxtaposition de phrases sans mot de liaison pour expliquer le rapport qu'elles ont entre elles |
leitmotiv | Thème musical associé à un personnage ou à une situation |
costumier | Espace de rangement des costumes |
mouvement de caméra | Déplacement de caméra (voir panoramique, travelling…, et plan fixe, un mouvement nul…). |
syntagme | Axe des combinaisons |
cabotin | Acteur qui attire l'attention sur lui aux dépens des autres, compromettant les intentions du metteur en scène |
tranche de vie | Objectif du théâtre réaliste, selon lequel une pièce doit être jouée comme un événement quotidien, sans distanciation, sans stylisation |
muthos | « principe et comme âme de la tragédie » (1450 A 38), « |
épilogue | Discours récapitulatif à la fin d'une pièce |
magasin | Espace d’entreposage des décors et accessoires |
dialogisme | Caractère dialogué d'un texte non théâtral (ex |
idiolecte | Utilisation personnelle d'une langue par une seule personne |
discours | Mode d'appréhension du langage, considéré non comme structure arbitraire (langue), mais comme activité de sujets inscrits dans un système déterminé |
découpage technique | Dernière étape avant le tournage d'un film quand il n'y a pas de story-board |
polichinelle | Manière de baisser ou relever un rideau de scène à l’aide d’un dispositif fait d’un rouleau actionné par un jeu de ficelles. |
scène-à-faire | Scène qui, dans l'esthétique propre à la la pièce-bien-faite, est attendue du public pour la résolution heureuse de l'intrigue : découverte, reconnaissance, pardon |
le message » | « la thèse » de Gide, pour faire au contraire accepter la pièce comme un itinéraire, |
naissance de l'odyssée | (1938) qui ne répond pas à |
imprécation | Vœu de mauvais sort, malédiction |
focale | Distance séparant le centre optique d'un objectif du plan sur lequel se projette une image nette du sujet (film) |
ysopet | Recueil de fables |
leitmotiv | Motif artistique ou littéraire récurrent, servant à annoncer un thème ou à signaler une répétition formelle (retour d'un mouvement, d'un énoncé, voire d'une assonance). |
hors-texte | Terme pour désigner le contexte et l'intertexte.Pavis 1987, p |
scène | Terme désignant l'espace de jeu et ses dégagements, par rapport à la salle où se tient le public |
prise | Enregistrement d'un plan sur la pellicule entre le « Moteur ! » et le « Coupez ! » criés par le réalisateur. |
drame | Action scénique représentée par des personnages |
plans | Dans cette acception, le mot « plan » correspond en fait au cadre du photogramme (donc différent du plan intégré dans une séquence). |
drame cornélien | Conflit apparemment insoluble parce qu’opposant des protagonistes qui devraient défendre les mêmes sentiments et les mêmes devoirs |
plan | À la prise de vue : tout fragment du film compris entre le déclenchement et l'arrêt de la caméra |
antihéros | Personnage d'un film auquel, contrairement au héros, il est difficile au spectateur de s'identifier, ce qui favorise la distanciation |
répétition | Exercice préparatoire, où on reprend plusieurs fois des passages d'une scène, voire la pièce en entier. |
table de montage | Appareil permettant le défilement synchrone de la bande image et de plusieurs bandes son : l'image est projetée sur un petit écran, la lecture des bandes son est simultanée. |
postsynchronisation | Technique qui consiste à enregistrer les dialogues après le tournage |
console | Appareil progammé comportant les claviers, registres et moniteurs de la régie d'éclairage ou de son |
comédie-ballet | Ballet parlé, construit à la manière d'une comédie, ou comédie entrecoupée d'épisodes dansés selon une technique propre au ballet. |
off | Abréviation de l'expression anglaise « off screen », qui signifie « en dehors de l'écran » |
contrechamp | Cadrage de l'espace situé dans la direction opposée à celle du champ. |
balle | Artiste issu d’une famille d’artistes |
tableau | Division d'un texte dramatique ou scénique, fondée sur un changement d'espace ou d'espace-temps |
euphemisme | atténuation d'une idée désagréable ou choquante : " elle a vécu " pour dire qu'elle est morte. |
héros | Type de personnage doué de pouvoirs hors du commun et pouvant se dresser pour ou contre la Cité; Ubersfeld 1996, p |
loge | 1 |
modèle ou schéma actantiel | Tableau proposé par Greimas et inspiré des structures traditionnelles de la phrase, répartissant les actants (d'un texte ou d'une séquence) dans six cases : sujet et objet, destinateur et destinataire, adjuvant et opposant |
locutoire | Voir Acte de langage. |
pathétique | Mode de réception du spectacle provoquant la compassion |
cour | Côté droit de la scène, vue prise de la salle |
entre-parleurs | Terme ancien pour désigner les membres d’une distribution |
intertextualité | Phénomène selon lequel un texte - voire même une œuvre d'art - semble se situer à la jonction de plusieurs discours dont il serait la relecture ou la reprise |
réflecteur | Élément d'un projecteur; dispositif destiné à réfléchir la lumière au moyen de miroirs, de surfaces luisantes ou prismatiques |
pantalonnade | Farce burlesque centrée sur le personnage de Pantalon, vieillard jaloux et dupé |
cornélien | Qualité d’un type d’héroïsme sacrifiant les sentiments au devoir, tel que rendu célèbre par le théâtre de Pierre Corneille |
catharsis | Effet de purgation des passions produit sur les spectateurs d'une représentation dramatique non distanciée |
proscenium | Voir Avant-scène. |
radio-théâtre | Pièce de théâtre scénarisée spécifiquement ou adaptée pour la radio. |
danse-théâtre | Forme de danse où le caractère épuré des mouvements classiques fait place à une expression communicatrice proche du théâtre ; on y introduit parfois du texte. |
c'est indiscutablement | en effet, une réécriture engagée (1941-1943) ; on lira les pages de Simone de Beauvoir dans |
temporalité | Caractère de ce qui existe dans le temps |
acte | Division externe de la pièce en parties d'importance sensiblement égale, en fonction du déroulement de l'action. |
présupposé | Implications qui dépassent les simples énoncés explicites et se déduisent, par convention ou par association, de ce qui est visible ou énoncé |
distribution | 1 |
carton | Texte imprimé apparaissant à l'écran |
docudrame | Pièce qui n'utilise pour texte que des documents et des sources authentiques et généralement liés à une question sociopolitique (ex |
profondeur de champ | Zone de netteté située à l'avant et à l'arrière du point précis de l'espace sur lequel on effectue la mise au point |
écran paranoïaque | Texte, scène ou tableau qui, pour le lecteur ou le spectateur, fait l’objet de projections mentales plus que de réception critique |
baroque | Se dit d'un style caractérisé par la liberté des formes et la profusion des ornements |
cage de scène | Voir Cintre. |
l'iliade et de l'odyssée | voir |
téléphones blancs | Genre cinématographique propre au cinéma italien fasciste des années 30 |
unité d'action | Caractère d'une pièce dont la matière narrative s'organise autour d'une fable principale à laquelle les intrigues annexes sont logiquement rattachées |
scène à l'italienne | Espace scénique conçu selon les principes de la Renaissance italienne |
poétique | Nom : traité, voire théorie de la poésie dramatique et lyrique |
italienne | Répétition sans costume, mouvement ni technique, les acteurs étant parfois distribués en position frontale |
lazzi | Élément mimique ou improvisé par l'acteur servant à caractériser comiquement le personnage. |
décor | Espace dans lequel se déroule l'action d'un film : un décor peut être naturel ou élaboré en studio.. |
guest-star | Vedette invitée |
bande-image | Continuité visuelle du film, considérée indépendamment de la bande son qui l'accompagne. |
métalangage | 1 |
orchestre | 1 |
nœud | Ensemble des motifs qui dérangent l'immobilité de la situation initiale et qui entament l'action.Point culminant entre les péripéties de nouement et de dénouement; |
acousmatique | Zone comprenant tout ce qui n'est pas émis dans le champ, que les sons soient diégétiques ou extradiégétiques (voir ces mots). |
régie | Terme générique qui désigne sur un tournage tous les services techniques nécessaires assurés par un régisseur |
archiénonciateur | Qui ordonne un réseau de paroles, sans nécessairement adopter le point de vue particulier de l'un des énonciateurs |
acoustique | Adj. : qui a trait à l’écoute |
parterre | 1 |
stichomythie | Dialogue de tragédie où les interlocuteurs se répondent vers pour vers |
waki | Faire-valoir du shité dans un intermède traditionnel du nô |
filage | Mouvement de caméra tellement rapide que l'image n'est pas nette. |
spectateur | Voir Public , deuxième acception. |
lion d'or | Récompense suprême au festival de Venise. |
rushes | État brut des prises de vue synchronisées (bande image + bande son) après développement du film en laboratoire et avant montage. |
stock-shot | Extrait d'un film utilisé dans un autre |
nuit américaine | Technique de prise de vues qui permet, en utilisant des filtres, de tourner en plein jour des scènes se déroulant la nuit. |
production | Travail en amont de la réalisation pour qu'un film puisse exister |
prise de son | Lors de la prise de son, il faut faire varier la distance du micro au sujet en fonction du plan (ou cadre) choisi |
avant-scène | Partie de la scène comprise entre la rampe et le cadre de scène |
alexandrin | Vers français de douze syllabes. |
berquinade | Terme péjoratif désignant une pièce écrite pour la jeunesse, généralement moralisatrice et fadement optimiste, à la manière d'Arnaud Berquin |
télé-roman | Dramatique télévisée présentée feuilletons quotidiens ou hebdomadaires. |
sentinelle | Voir Servante. |
compagnie de théâtre | Société de production dont les statuts sont normalement soumis aux lois du commerce (avec conseil d’administration, exécutif, etc.) |
féerie | Spectacle où apparaissent des personnages surnaturels (dieux et démons, fées et enchanteurs...), exigeant d'ordinaire des effets scéniques considérables |
persistance rétinienne | Sans elle le cinéma n'existerait pas |
l'avenir des langues | Le Cerf, 2004, p.20) |
théâtre | À l'origine : point d'observation; apparenté à théorie, point de vue |
mystère | Action scénique d'ordre religieux - égyptienne, grecque, médiévale - et principalement rattachée à la vie des dieux sur terre. |
discipline | Ensemble spécifique de connaissances qui a ses caractéristiques propres sur le plan de l'enseignement, de la formation, des mécanismes, des méthodes et des manières. |
extradiégétique | Son rajouté au montage. |
climax | En grec, le climax signifie « point culminant », c'est le moment fort du drame qui se joue à l'écran... |
objet | Accessoire pouvant tenir lieu de tout décor ou même remplir une fonction actantielle. |
hémistiche | Moitié d'un vers, marquée par un repos ou césure |
troupe de théâtre | Groupe de comédiennes et comédiens réunis de façon relativement artisanale autour de projets de représentation |
dialecte | Variété régionale d'une langue |
superstition | Interdits qui ont cours dans le milieu et dont il ne sait plus toujours le sens ni l'origine, comme la pratique de se souhaiter « Merde ! » au lieu de « Bonne chance ! », et celles d'éviter de décorer en vert ou d'employer sur scène le mot « corde » |
mixage | Mélange et dosage de bandes sonores différentes (paroles, bruits, musique) pour obtenir la bande son définitive du film. |
discursive | comme il y en a eu tant depuis .. |
arrière-plan | Espace qui s'étend derrière le sujet principal de l'image. |
brechtien | Particulier aux pièces et théories de Bertotl Brecht. Se dit des textes dramatiques ou scéniques qui suivent ses préceptes, notamment le recours au style épique, l’utilisation de procédés de distanciation et la vision de la mise en scène comme lecture |
déclamer | Dire un texte |
plateau | C'est l'espace dans lequel se réunissent pour tourner toutes les personnes qui participent au film, acteurs, techniciens.. |
interpréte | Personne dont le jeu donne vie et sens à une œuvre destinée à la scène (danse, musique ou théâtre). |
comédie de situation | Comédie où le rire est provoqué par la disposition des personnages ou des événements : personnages disparates, gestuelle inappropriée ou répétitive, costume ridicule, connivence supposément secrète avec le public aux dépens d’un faire-valoir. |
cadrage | Action de cadrer, de délimiter une portion de l'espace plus ou moins grande. |
énonciation | Mise en fonctionnement de la langue dans un acte individuel d'utiisation, dont le produit est l'énoncé |
double du théâtre | Paradoxe par lequel Antonin Artaud présente la vie comme double du théâtre plutôt que l’inverse, s’opposant ainsi à la théorie du reflet |
promotion | Ce qui est fait pour inciter le public à venir assister au spectacle, incluant la publicité, les entrevues, les affiches. |
distribution | Répartition des rôles |
console | Appareil programmé comportant les claviers, registres et moniteurs de la régie d'éclairage ou de son. |
accessoires | Petites pièces de mobilier, qui dans un décor de cinéma ne sont pas indispensables... |
parabase | Désigne, dans le théâtre grec, une avancée du chœur vers le public en vue de permettre au coryphée de lui transmette les opinions et les recommandations de l'auteur |
captatio benevolentiæ | Expression latine désignant le moment où, dans certaines pièces, un interprète ou le directeur réclame l’indulgence du public |
studio | Ensemble des bâtiments abritant les plateaux de cinéma et toutes les activités annexes (magasins d'accessoires, salles de projection...) Les studios des grandes compagnies hollywoodiennes (MGM par exemple) sont de véritables villes |
dénotation | Ensemble des éléments fondamentaux et permanents du sens d'un mot |
contre-plongée | Vue « d'en bas » : l'appareil est placé en dessous du sujet |
régie | 1 |
captatio benevolentiæ | Expression latine désignant le moment où, dans certaines pièces, un interprète ou le directeur réclame l’indulgence du public. |
acteur | Par définition, l'acteur « agit » à l'écran |
réception | Attitude et activité du spectateur confronté au spectacle |
critique | Épistémologie, ou étude raisonnée d'un objet à partir d'un ou plusieurs critères servant de base à un jugement de valeur |
récit | 1 |
pantomime | Spectacle composé des seuls gestes du comédien |
situation d'énonciation | Lieu et circonstances de production d'un acte d'énonciation, tant dans la lecture du texte dramatique que dans la mise en scène |
scénario | Arguent, canevas d’une pièce de théâtre |
moralité | Pièce médiévale, en vers, visant la diffusion des bonne mœurs |
balcon | Galerie surplombant l’arrière du parterre et pouvant s’étendre sur les côtés, jusqu’à l’avant-scène |
spot | Petit projecteur, à faisceau lumineux étroit, destiné à éclairer un acteur ou une partie du décor |
manteau d'arlequin | Partie de la scène qui commence au rideau et se termine au premier plan des coulisses; autrefois décorée en forme de draperie de couleur rouge |
dithyrambe | Cantique lyrique à la gloire de Dionysos dont serait née la tragédie. |
amorce | 1 |
mélodrame | Drame populaire, souvent accompagné d'une mélodie, caractérisé par l'invraisemblance de l'intrigue et des situations, la multiplicité des épisodes violents, l'outrance des caractères et du ton |
passerelle | Galerie légère permettant le service au-dessus de la scène |
écriture dramatique | Structure littéraire reposant sur quelques principes dramaturgiques : séparation des rôles, dialogues, tension dramatique, action des personnages |
intransitivité | Statut par lequel le discours dramatique se distingue de la parole commune en ce qu'il est une communication médiate et non réductible à un échange d'information |
banquiste | Amuseur public (cirque, foire, rue...), applicable surtout à celui qui annonçait les spectacles présentés sur le banc (tréteau) |
subjective | Un plan est tourné en caméra subjective quand il montre ce que voit un personnage. |
théâtre total | Action scénique ouverte à tous les arts (ex |
dramaticité | Caractère de ce qui est dramatique; qualité d'une écriture, d'un espace ou d'un événement qui sont susceptibles d'être mis en scène |
photographie de plateau | Photographie prise par un professionnel pendant le tournage du film. |
espace scénique | Espace proposé sur scène par le scénographe et ses collaborateurs. |
sotie | Pièce destinée à être jouée par de prétendus simples d’esprit |
tragi-comédie | Tragédie dont l'action est romanesque et le dénouement heureux |
figurant | Personnage à caractère « décoratif », sans réplique particulière : gardes, membres d’un jury, d’un sénat, etc. |
acte | Division externe de la pièce en parties d'importance sensiblement égale, en fonction du déroulement de l'action |
stance | Suite de vers formant un tout et insérée dans un ensemble qui en détermine les règles métriques |
dispositif scénique | Appareil ou appareillage utilisé dans l’organisation de l’espace de jeu, notamment pour faciliter les déplacements, comme le pont roulant ou la scène tournante |
lecture publique | Présentation orale d’une pièce, texte en mains, dans le cadre d’une mise en lecture |
indication scénique | Instruction d'interprétation ou de production fournie par une didascalie ou un indice. |
cadre | La limite (rectangulaire) de l'image |
non-dit | Ce qui est chargé de sens mais non formulé de façon explicite. |
que la littérature ? | l'auteur permet de comprendre fortement le choix |
lever de rideau | Courte pièce offerte en ouverture |
figura | « cas exemplaire » et « forme » ; mais la figure mythique peut-elle se confondre entièrement avec celle de personnage (voir la bibliographie) ? |
dramaturgiste | Spécialiste de la dramaturgie (allemand et anglais dramaturg) |
promotion | Ce qui est fait pour inciter le public à venir assister au spectacle, incluant la publicité, les entrevues, les affiches |
herse | Galerie lumineuse, généralement mobile, suspendue au-dessus de la scène, et permettant d'éclairer de haut en bas |
rôle | Partition, verbale ou non verbale, propre à un personnage |
direct | Voir Cinéma-vérité |
opsis | Ce qui est visible, livré au regard |
auteur | Règles garantissant les rémunérations des auteurs (réalisateur, scénariste, dialoguiste, compositeur...). |
insert | Très gros plan d'un objet ou d'une partie du corps (le regard par exemple) |
corbeille | Terme parfois utilisé pour désigner le premier balcon |
mode ou style direct | Discours rapporté dans sa forme originale, sans terme de liaison, après un verbe de parole |
métonymie | Figure de rhétorique consistant à désigner un objet ou une idée par un(e) autre avec lequel il (elle) est en relation : la partie pour le tout, l'effet pour la cause, le contenant pour le contenu… |
cintre | Voûte, cage aménagée au-dessus de la scène pour y recevoir les décors à dégagement vertical; on dit aussi « cage de scène et « tour de scène » |
analepse | Retour en arrière, ramenant sur scène un moment du passé |
objet | Accessoire pouvant tenir lieu de tout décor ou même remplir une fonction actantielle |
dénouement | Voir Nœud. |
rituel | Séquence cérémonielle d'actions codifiées par des rubriques, se considérant elle-même dans l'ordre du vrai plutôt que du vraisemblable |
unité de temps | Caractère d'une pièce dont l'action dramatique se déroule sur une durée ne dépassant pas celle de la représentation, ou celle d'une révolution du soleil |
régie | Organisation matérielle du spectacle selon un cahier de charge, ce à quoi on réduisait autrefois la mise en scène (mise en place) |
parathéâtre | Se dit de formes parallèles du théâtre, comme les pageants. |
isotopie | Ensemble redondant de catégories sémantiques qui rend possible la lecture uniforme du récit |
scène | Suite de plans situés dans un même décor et formant une unité. |
kabuki | Forme traditionnelle du théâtre japonais, exclusivement masculine, caractérisée par la violence des intrigues et la somptuosité des costumes et des maquillages |
philologie | Étude d'une langue par l'analyse des textes (ex |
assonance | Répétition du même son, spécialement de la voyelle accentuée à la fin de chaque vers (ex |
son diégétique / extradiégétique | Voir « Diégétique » et « Extradiégétique ». |
nteau d'arlequin | Partie de la scène qui commence au rideau et se termine au premier plan des coulisses; autrefois décorée en forme de draperie de couleur rouge |
synchronie | Ensemble des faits artistiques ou linguistiques considérés comme formant un système à un moment déterminé de l'évolution d'une culture |
le mythe | je l'ai rappelé plus haut, propose |
double adresse | Voir Double énonciation. |
son off | Son dont la source n'est pas représentée à l'image. |
fait social | Se dit des actes relatifs à un groupe d'hommes, conçu comme une réalité distincte, notamment les actes de langage |
muthos | en effet, |
récitatif | 1 |
l'antiquité rêvée | nov |
coryphée | Chef de chœur, dans le théâtre grec ou les jeux choraux qui s’en inspirent |
partition | Relevé synchronique des interventions verbales et non verbales d’un personnage, voire de tous les arts scéniques, de tous les codes ou tous les systèmes signifiants d’un spectacle |
thème | Sujet, idée, proposition qu'on développe dans une œuvre |
cnc | Centre national de la cinématographie |
métathéâtre | Théâtre autoréflexif, théâtre dans le théâtre, pièce ou scène centrée sur l'écriture, l'espace ou l'événement théâtral |
buto | Forme japonaise contemporaine de danse-théâtre |
bobine | Les bobines sont composées d'un noyau cylindrique autour duquel est enroulée la pellicule |
métalepse | Type de métonymie où le transfert va de la cause à l’effet, de l’avant à l’après, ou inversement, voire même du dramaturge au personnage |
sociolecte | Langue propre à un groupe donné (ex |
cinéma-vérité | Une des écoles du cinéma documentaire, dont le point de départ a été l'œuvre de Flaherty, notamment Nanouk l'Esquimau, 1921. |
kyôgen | Intermède comique entre deux pièces de nô |
séquence | Terme de narratologie : suite orientée de fonctions; un segment formé de plusieurs propositions qui donne au lecteur l'impression d'un tout achevé, d'une histoire, d'une anecdote |
deixis | Situation d'énonciation |
illocutoire | Voir Acte de langage. |
découpage technique | Dernière étape avant le tournage d'un film quand il n'y a pas de story-board, il donne les indications de tournage plan par plan, généralement en deux colonnes, celle de gauche étant consacrée à l'image, celle de droite au son... |
édition critique | Établissement d'un texte définitif, établi d'après examen des manuscrits et des éditions autorisées du vivant de l'auteur, avec variantes et commentaires à l'appui |
xylographie | Impression au moyen de planches de bois gravé |
2. c'est là qu'inter-vient | littéralement, le mythe : comme le dit P |
expression | Voir Élocution. |
scope | Procédé qui permet grâce à l'utilisation d'un objectif spécial, l'hypergonar, de projeter des images plus larges (rapport largeur sur hauteur de 2,35, contre 1,37 pour le format standard) |
césure | Repos à l'intérieur d'un vers, après une syllabe accentuée |
mise en lecture | Activité consistant à présenter un texte dramatique dans le minimum de dispositifs que requiert une lecture publique |
didascale | Nom donné en Grèce à celui qui enseignait un art, notamment l'art dramatique. |
assistant à la dramaturgie | Voir Dramaturgiste. |
alexandrin | Vers français de douze syllabes |
figure de rhétorique | Mode d'expression stylistique, variable dans l’utilisation des images sonores, verbales et visuelles, les plus connues étant la métaphore et la métonymie |
découpage | Division du scénario et, par extension, du film en séquences et en plans : le découpage technique est le dernier stade écrit du film avant son tournage. |
grime | Moue (de la langue franque *grima, masque) |
néologisme | Emploi d'un mot nouveau (ex |
quotidien | Type d’écriture de la fin du XXe siècle qui se rattachait sociologiquement à la vie de tous les jours, autour de Michel Deutsch, Michèle Foucher et Jean-Paul Wenzel |
maquillage | Se dit des produits servant à recouvrir la peau, et surtout rehausser ou modifier les traits du visage |
valet | Voir Suivante. |
suspense | Moment ou passage de nature à faire naître un sentiment d'attente angoissée; caractère de ce qui est susceptible de provoquer ce sentiment |
représentation | Action (ou son résultat) de simuler, par un langage ou un jeu, la présence d’une personne, d’un lieu, d’un événement. Il peut y avoir représentation en arts visuels, en danse ou au théâtre. |
texte dramatisable | Écrit dont la théâtralité involontaire provient d'une analogie de structure avec le texte dramatique, comme le dialogisme d'un roman, la relation scène-salle d'une cour de justice, voire le rituel litanique du bottin téléphonique |
aspects du mythe | Gallimard, « folioessais », pp |
mixage | Mélange et dosage de bandes sonores différentes (paroles, bruits, musique) pour obtenir la bande-son définitive du film. |
philoctète | moins connu, (pour lequel j'ai une particulière dilection), |
inspiration | Théorie platonicienne selon laquelle, au moment de la création, la pensée d'un poète, placé pour lors en état de démence (de-mens), lui vient d'un dieu |
caméra subjective | Voir « Subjective (caméra) ». |
chez les théoriciens | les critiques, les auteurs, depuis l'Antiquité (voir la |
virtuel | Se dit d'une image dont les points se trouvent sur le prolongement des rayons lumineux (1858), de la simulation d'un espace réel par des images de synthèse, d'une création qui n'a d'autre réalité que sur écran cathodique |
flash-back | Expression anglaise dont la meilleure traduction est « retour en arrière » |
reprise | Retour d'une pièce à l'affiche, par la même compagnie, selon la même mise en scène et, normalement, la même distribution. |
lazzi | Élément mimique ou improvisé par l'acteur servant à caractériser comiquement le personnage |
péripéties | Changement subit de situation dans une action dramatique ou scénique |
saynète | Petite comédie bouffonne, à mi-chemin entre l'opérette et la chanson comique; genre tiré du théâtre espagnol |
couturière | Répétition où se font les retouches aux costumes |
plan séquence | Cas particulier de plan ou séquence tournée en une prise unique (sans arrêt de la caméra…), avec mouvements de celle-ci, changement de profondeur de champ, entrées et sorties de personnages… |
déguiser | Changer de guise, de manière |
théâtre à thèse | Voir Thèse. |
thriller | De l'anglais « to thrill », frissonner |
scripte | Assistante ou secrétaire du réalisateur chargée en particulier de veiller à la continuité du film et d'éviter les faux raccords. |
didascale | Nom donné en Grèce à celui qui enseignait un art, notamment l'art dramatique |
pont volant | Voir Passerelle. |
feux de la rampe | Appareils (bougeoirs, lampes, projecteurs...) éclairant la scène de bas en haut, à partir de la rampe. |
archétype | Ensemble de dispositions acquises et universelles de l'imaginaire humain |
esprit | juillet-août 1988). |
distribution | La distribution concerne les acteurs entre lesquels on répartit les rôles, mais aussi le film, dont la sortie est répartie entre les salles pour assurer le maximum de recettes : c'est le rôle du distributeur... |
» de l'iliade | p |
doubler | Doubler un acteur, c'est réécrire le dialogue d'un film destiné à un pays étranger à son lieu d'origine |
partition | Relevé synchronique de tous les arts scéniques, de tous les codes ou tous les systèmes signifiants. |
monologue | Scène parlée, à un personnage; discours apparemment adressé à soi-même, ou à un auditoire dont on n'attend pas de réponse |
effet d'étrangeté | Effet qui survient quand l'objet montré est critiqué, déconstruit, mis à distance |
icône | Signe visuel qui renvoie à l'objet qu'il dénote simplement en vertu des caractères qu'il possède |
découpage | Division du scénario et, par extension, du film en séquences et en plans |
dialecte | Variété régionale d'une langue. |
autguste | Type de clown triste, reconnaissable à ses habits en lambeaux |
pubère | En grec, parler avec une voix qui mue, incertaine, se dit tragizô [τραγιζω], chevroter. |
adaptation | Transformation ou réécriture d’une œuvre |
paradigme | Axe des substitutions |
critique | Épistémologie, ou étude raisonnée d'un objet à partir d'un ou plusieurs critères servant de base à un jugement de valeur. |
ambiance | Tonalité générale d'un film, obtenue par agencement des décors, des costumes, de l'éclairage... |
synopsis | Résumé en quelques pages d'un scénario ou d'un projet de film. |
diégèse | Imitation d'un événement en paroles, en racontant l'histoire sans représenter ses personnages |
caméra | Appareil de prise de vue cinématographique ou vidéo (à l'origine camera obscura « chambre noire »). |
dictionnaire des mythes littéraires | et Jean-Louis Backès, |
fondu enchaîné | Une image s'efface progressivement, tandis que l'image suivante se substitue à la première par surimpression ; il marque souvent une ellipse. |
jeu de rôle | Joute théâtrale où les comédiens simulent des batailles ou des combats sportifs |
texte dramatique | Écrit où la théâtralité est explicitement inscrite |
rushes | État brut des prises de vue synchronisées (bande image + bande-son) après développement du film en laboratoire et avant montage. |
projecteur | Phare dont les rayons sont réfléchis et projetés en faisceaux parallèles |
verset | Vers libre inspiré de la traduction littérale des chants et de la segmentation des proses de la Bible. Il est généralement divisé en fonction d’une image centrale, d’une unité de sens ou d’une pause de la voix plutôt que d’une mesure fixe. Forme fréquente dans les textes de jeu choral et reprise notamment dans le théâtre de Paul Claudel. |
acteur | Par définition, l'acteur « agit » à l'écran, contrairement au spectateur, qui reste passif. |
fondu au noir | Procédé de ponctuation : l'image s'obscurcit progressivement jusqu'au noir, puis l'image suivante apparaît, progressivement ou non. |
montage | Organisation des plans que l'on enchaîne selon un certain ordre, en en fixant la durée. |
grotesque | Comique caricatural, de type bizarre, burlesque ou fantastique, parfois absurde ou irréel |
répertoire | Ensemble des pièces jouées par un même théâtre (angl |
champ de cœxistence | Phénomène d'intertextualité selon lequel un énoncé en suppose d'autres, se situe dans une série d'effets et de successions, et participe à une distribution de fonctions et de rôles |
pièce-bien-faite | Pièce brillante par la virtuosité de l'intrigue et l'agencement parfaitement logique de l'action |
deus ex machina | Personnage - ou événement - dont l'occurrence opportune ou l'intervention conclusive, aidée parfois de la machinerie scénique, permet à l'auteur de couper court au développement d'un scénario, de façon à éviter la catastrophe (ex |
pièce-bien-faite | Pièce brillante par la virtuosité de l'intrigue et l'agencement parfaitement logique de l'action. |
métonymie | Trope par lequel on désigne le tout pour la partie ou la partie pour le tout |
carnavalisation | Transformation spectaculaire d'un événement par le renversement total des situations habituelles (ex |
zoom | Encore appelé travelling optique : rétrécissement (zoom avant) ou élargissement (zoom arrière) du champ de vision, la caméra étant fixe. |
subjective | Un plan est tourné en caméra subjective quand il montre ce que voit un personnage |
dramaturgie | Art de la composition des pièces de théâtre |
clap | Claquement (en anglais) : petite ardoise dont le rebord articulé claque pour signaler la mise en route de la caméra ordonnée par le réalisateur |
troupe de théâtre | Groupe de comédiennes et comédiens réunis de façon relativement artisanale autour de projets de représentation. La troupe est le plus souvent solidaire et parfois entretenue par un mécène, une communauté, une famille |
d'agamemnon | très accessible, évoquant en 1985 les dernières années du régime en vigueur à Tirana, Livre de Poche), Christa Wolf, |
réalisme | Conception de l'art et de la littérature, selon laquelle on ne doit pas chercher à idéaliser le réel ou à en donner une image épurée |
déclamation | Art de dire un texte |
prise | Enregistrement d'un plan sur la pellicule entre le « moteur » et le « coupez » criés par le réalisateur. |
adaptation cinématographique | Aménagement d'une œuvre littéraire pour en faire un film. |
catastrophe | Dans la tragédie grecque, dernière des quatre parties de l'œuvre, où le héros reçoit sa punition, généralement funeste |
transdisciplinaire | Mise en œuvre d'une axiomatique commune à un ensemble de disciplines (ex |
pièce à thèse | Voir Thèse. |
les mythes grecs | Belin, 1993 : particulièrement commode par sa table, ses index et bibliographies, un usuel maniable, sans considérations théoriques cependant |
décor | Arrangement de la scène en vue de donner aux spectateurs un référent spatial |
dénégation | Situation du spectateur qui subit l'illusion théâtrale, tout en ayant le sentiment que ce qu'il perçoit n'existe pas vraiment |
maquillage | Au cinéma, il contribue à réaliser des trucages |
persistance rétinienne | Sans elle, le cinéma n'existerait pas ! Quand la rétine reçoit une impression lumineuse, celle-ci persiste une fraction de seconde |
performance | Expression artistique consistant à produire des gestes, des actes, un événement dont le déroulement temporel constitue l'œuvre |
pragmatique | Étude de la parole en ce qu'elle vise à agir sur les intervenants |
vraisemblance | Caractère par lequel les actions, les personnages et les lieux représentés sont perçus par le public comme une imitation de la réalité et non comme une réalité vraie ou surnaturelle |
trame dramatique | Intrigue, entrelacement des péripéties dont le système peut être mis à jour par l'élaboration d'un modèle actantiel. |
modalité | Marque de l'attitude du locuteur en face de ses énoncés (ex |
sociocritique | Méthode d'analyse des textes qui se propose d'examiner le rapport du texte au social |
weltanschauung | De l’allemand : « vision du monde » : regard universel, conception de la vie qu’un dramaturge ou un metteur en scène peuvent traduire au travers d’une ou de plusieurs œuvres. Sens proche de l’origine des mots théâtre et théorie |
cassandre | 1983, voyage « sur |
retour d'ulysse | ramant dans son petit |
œuvres lyriques et dramatiques | t |
plongée | Vue « d'en haut » : l'appareil est placé au-dessus du sujet. |
sacem | Société des auteurs compositeurs et éditeurs de musique |
prolepse | Interruption pour suppléer à l'absence d'un mot ou d'un argument, sentie ou prévisible, dès le début de la réplique d'un autre |
exode | Chant choral de sortie. |
occurrence | Apparition d'une unité linguistique dans le discours |
effet de réel | Effet qui intervient lorsque le spectateur a le sentiment d'assister à l'événement représenté, d'être transporté dans la réalité symbolisée et d'être confronté à un événement aussi vrai que nature |
oratorio | Drame lyrique exécuté en concert sans décors ni costumes |
connotation | Ensemble des valeurs subjectives variables d'un mot |
serrer | Au tournage, réduire l'angle de prise de vues. |
gestuelle | Ensemble et mode des mouvements d'un acteur ou d'un spectacle |
*acter | Anglicisme (to act, ou dérivé de « acte » et « acteur ») |
chariot | Sur un plateau de tournage, le chariot est une plate-forme qui supporte la caméra et.. |
radio-roman | Dramatique radiophonique présentée feuilletons quotidiens ou hebdomadaires. |
aphorisme | Formule résumant un point de science, de morale |
multidisciplinaire | Juxtaposition de disciplines diverses, parfois sans rapport apparent entre elles (ex |
pageant | Mot anglais tiré du moyen latin pagina, au sens de scène ou extrait de pièce |
champ | Portion de l'espace contenue à l'intérieur du cadre. |
illusion | Phénomène qui fait qu'on semble prendre pour réel et vrai, selon la convention d'un spectacle, ce qui n'est que fiction. |
théâtrologie | Étude du théâtre dans toutes ses manifestations et sans exclusive méthodologique |
variétés | Spectacle présentant diverses attractions (chansons, danses, etc) |
pratique discursive | Expression employée pour souligner que le discours est une action sociale |
typé | Qui réunit à un haut degré les caractéristiques d'un type |
interprétation | Action de donner ou faire donner vie et sens à une œuvre destinée à la scène |
mythocratie | éd |
sous-littérature | Écrits qui sont signes (c'est-à-dire transitifs) plus que textes, et situés à l'intérieur de l'idéologie plutôt que contre |
lion d'argent... | Deuxième prix attribué par le festival de Venise. |
balustrade | Rangée de colonnettes arrondies, ou balustres, portant une longue tablette et servant à délimiter un espace surélevé (patio, chœur d’église) ; du latin stratum, pavé |
zéamien | Propre aux théories de Zéami, homme de théâtre japonais du XVe siècle, à qui on doit des ouvrages sur le nô et sur la formation de l’acteur |
motif | Image visuelle ou sonore, modulée ou répétée, faisant partie d'un thème |
bateleur | Amuseur public (cirque, foire, rue...); applicable surtout à celui qui fait des tours d’escamotage. |
simagrée | Gestuelle inusitée |
topos | Proposition générale ayant statut de lieu commun |
jardin | Côté gauche de la scène, vue prise de la salle |
perlocutoire | Voir Acte de langage. |
copie | Exemplaire d'un film obtenu par tirage à partir d'un original : une copie neuve des Contes de la lune vague vient d'être réalisée par Alive, le distributeur des films japonais en France... |
télé-théâtre | Pièce de théâtre scénarisée spécifiquement ou adaptée pour la télévision. |
a contrario | les |
sublime | Catégorie esthétique qui désigne un sentiment faisant sortir celui qui l'éprouve des limites habituelles de sa perception du beau, pour le conduire vers la grandeur ou l'horreur |
le centaure blessé | 1909, et |
métaphore | Trope par lequel on utilise un effet visuel, un mot ou un son pour un autre |
illusion | Phénomène qui fait qu'on semble prendre pour réel et vrai, selon la convention d'un spectacle, ce qui n'est que fiction.Pavis 1987, p |
avertissement | Texte d'escorte où l'auteur dramatique s'adresse directement au lecteur, l'avertit de ses intentions, précise les circonstances de son travail, analyse son œuvre, prévient d'éventuelles objections |
parade | Forme d'intervention théâtrale qui se fait à la porte des salles de spectacle ou en se dirigeant vers elles, pour attirer le public |
projection | 1 |
bienséance | Conformité aux conventions littéraires, artistiques et morales d'une époque ou d'un public |
laïus | Adresse, bref discours d’un personnage, à la manière de Laïos, père d’Œdipe. |
métaphore | Figure de rhétorique consistant à désigner par analogie un objet ou une idée par un(e) autre. |
aparté | Mot ou parole que l'acteur dit à part soi (et que le spectateur seul est censé entendre) |
censure | Droit de regard sur la diffusion d'un film... |
mimodrame | Action dramatique représentée en pantomime ou langage corporel |
poulailler | Galerie supérieure |
décorum | Ensemble des règles qu'il convient d'observer pour tenir son rang sans une bonne société |
écriteau | Pancarte ou écran sur lesquels, dans un esprit de distanciation, certaines indications scéniques sont rendues manifestes pour les spectateurs. Brecht a écrit certaines « pièces à écriteaux ». |
sémiosis | Opération qui, en instaurant une relation de présupposition réciproque entre un signifiant et un signifié, consiste à produire des signes |
opéra | Drame lyrique, entièrement chanté, exécuté au théâtre avec décors et costumes |
rôle | Parchemin enroulé |
panoter | Ce verbe a deux significations : faire un panoramique avec la caméra ou un mouvement plus complexe combinant un panoramique et un travelling. |
ironie | Énoncé ou situation qui, au-delà de son sens manifeste, en cache un autre, différent et parfois opposé |
metaphore | désignation d'un terme par un autre terme: l'analogie entre les deux termes est telle qu'il y a identité : la métaphore s'opère par un phénomène de substitution : il y a transfert de sens ( trope) : la femme est lionne quand elle est jalouse |
galerie | 1 |
pratique | Exercice d’un art, par opposition à la théorie |
ionisation | Voir Enthousiasme. |
euphémisme | Expression atténuée d'une notion dont l'expression directe, pour des raisons de bienséance, aurait quelque chose de déplacé (ex |
scène tournante | Plateau sirculaire sur lequel sont placés tous les décors d'une pièce ou d'un acte, et qu'on fait pivoter à chaque changement de lieu scénique. |
baignoire | Loge aménagée légèrement au-dessus du parterre |
dramatisation | Action de composer une dramatique, un scénario. Transformation d’un concept ou d’une idée en image dans le processus du rêve ou du mythe. |
frontispice | Page titre |
scénario | Trame narrative du film antérieure au tournage. |
montage | Organisation des plans que l'on enchaîne selon un certain ordre, en en fixant la durée |
time-code ou code temporel | Système permettant de retrouver rapidement un photogramme (voir plus haut) ou un son dans un film en format cinéma ou vidéo |
interactivité | Influence réciproque des composantes d’une production, notamment dans un cadre interdisciplinaire ou multimédia. |
contexte | Ensemble des circonstances qui entourent l'émission du texte linguistique et/ou de sa représentation, circonstances qui en facilitent ou permettent la compréhension |
rime | Disposition identique, à la finale, de mots placés à la fin de deux unités rythmiques |
lecture | Au théâtre : Déchiffrement et interprétation des différents systèmes scéniques qui s'offrent à la perception du lecteur (texte dramatique) et du spectateur (texte scénique) |
fatalité | Force surnaturelle par laquelle tout ce qui arrive (surtout ce qui est désagréable), est perçu comme déterminé d'avance d'une manière inévitable |
montage | Se dit d'un collage de textes et, parfois, de la mise en scène. |
machinerie | Appareillage utilisé pour différents effets (apparition de personnage, changement de décor, lever de rideau, pont roulant…) |
icône | Signe visuel qui renvoie à l'objet qu'il dénote simplement en vertu des caractères qu'il possède. |
four | Mauvaise pièce. |
bande-image | Continuité visuelle du film, considérée indépendamment de la bande-son qui l'accompagne. |
nœud | Ensemble des motifs qui dérangent l'immobilité de la situation initiale et qui entament l'action; Pavis 1987, p |
servante | Veilleuse offrant un éclairage minimal sur une scène inoccupée |
merde ! | Les comédiens, se considérant peu choyés par la chance, comme les soldats de Cambronne, croient la contourner en se souhaitant la malchance. |
écriture scénique | Façon d'utiliser l'appareil théâtral pour mettre en scène les personnages, le lieu et l'action qui s'y déroule |
le départ des argonautes | 1909, --- né à Volos, en Thessalie, lieu |
mouvement de caméra | Déplacement de caméra |
plaudite | Terme latin désignant le moment où, dans certaines pièces, un interprète ou le directeur invite le public à manifester à la troupe sa satisfaction. |
coups | Trois coups frappés pour attirer l'attention du public au début d'une pièce, particulièrement quand il y a lever de rideau |
échelle de plans | Voir « Plans ». |
figurant | Personne apparaissant dans un film mais n'ayant pas de texte à dire |
objectif et superobjectif | Motivations qui, selon Stranislavski, structurent la stratégie globale d'un personnage |
quatrième mur | Dans le théâtre naturaliste : mur imaginaire séparant la scène de la salle |
dictionnaire des mythes littéraires | Ed |
photogramme | Reproduction d'une image d'un film |
paradis | Galerie supérieure |
unité de lieu | Caractère d'une pièce qui, suite à une mise en question des mansions présentées en parallèle sur les praticables médiévaux, se déroule dans un seul espace scénique |
déclamatoire | D’expression pompeuse, loin du naturel. |
double dialogie | Voir Double énonciation. |
séquence | Suite de plans ou de scènes formant une unité, mais ne se situant pas forcément dans le même décor. |
mimésis | Imitation ou représentation d'une chose |
mystère | Action scénique d'ordre religieux - égyptienne, grecque, médiévale - et principalement rattachée à la vie des dieux sur terre |
ludique | Voir Jeu. |
in | Opposé de off |
convention théâtrale | Ensemble des présupposés idéologiques et esthétiques, explicites ou pas, qui permettent au public de recevoir correctement la pièce; entente selon laquelle cette dernière correspond à des normes connues et acceptées |
lumière noire | Rayonnement ultraviolet invisible, employé comme effet spécial pour provoquer dans l'obscurité la fluorescence de certains corps, notamment les étoffes blanches |
épisode | Chez les Grecs, partie composée de tirades ou de stichomythies et située - outre le prologue et l'exode - entre les interventions chantées et dansées du chœur |
déclamateur | Personne qui abuse du ton oratoire |
réplique | Réponse à un discours; riposte; texte dit par un personnage au cours d'un dialogue |
sémiotique | Science des signes qui étudie les éléments différenciateurs (ou paradigmes, contribuant au sens par la différence) et les combinaisons avérées de tels éléments sur le plan syntaxique |
les mouches) | en raison de la nature même du mythe (voir la question que j'ai posée au tout |
intertexte | Ensemble des fragments cités dans un corpus donné; relation d'ordre textuel résultant de la mise en présence de deux ou plusieurs discours de l'art ou de l'écriture |
chorégraphie | Terme, issu du théâtre grec où il désignait l'art de diriger les chœurs, utilisé depuis le début du XVIIIe s pour désigner l'art de composer des danses et d'en régler les figures et les pas |
surimpression | Superposition de deux ou plusieurs images |
contrepoint | Série de lignes thématiques ou d'intrigues parallèles qui se correspondent selon un principe de contraste |
canular | Blague, farce, fausse nouvelle |
double énonciation | Relation spéculaire entre le discours d'un personnage et celui de l'auteur |
jeu choral | Type de spectacle entièrement interprété par un ou des chœurs, à la manière des premières pièces grecques. |
dramatique | Adj. : qui se rappoorte au drame |
affiche | Élément de l'arsenal publicitaire, sur support papier, destiné à la promotion du film. |
double discours | Énonciations parallèles et parfois contradictoires soutenues par un personnage, voire même par certains éléments de la production |
scénographie | Art de l'organisation de l'espace théâtral |
plan subjectif | Portion d'espace cadré du point de vue du personnage qui est supposé regarder l'espace. |
indice | Indication scénique implicite, dans le corps du texte. |
non-dit | Ce qui est chargé de sens mais non formulé de façon explicite |